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mercredi 7 mars 2012

JE NE VOUDRAIS VRAIMENT PLUS Y ÊTRE.........


News
L'EDITO
La Grèce agite la menace de la faillite
Comment convaincre les détenteurs d'emprunts Grecs d'accepter "volontairement" de perdre près de 70% de leur mise initiale ? En les menaçant de perdre 100% si ils refusent. Dans la dernière ligne droite avant la fin du deal demain, la Grèce a agité la menace d'une faillite pour convaincre les réticents. Provoquant une belle panique sur les marchés.
Panique hier sur les marchés après les menaces de défaut par la Grèce
Ce qui s'est passé hier est assez surprenant. On a eu l'impression que les investisseurs ont découvert soudainement que le deal d'annulation de la dette Grecque n'était pas complètement bouclé et qu'il y avait un risque alors que tout cela était déjà écrit. Pour faire simple, si 75% des détenteurs d'emprunts Grecs n'apportent pas volontairement d'ici à demain leurs titres à cet accord d'annulation partielle, la Grèce imposera, et elle en a le droit, cet échange. Mais si la Grèce impose cet échange et qu'il n'est plus volontaire, elle se met automatiquement en défaut. Officiellement.


Est-ce qu'elle agite cette menace pour pousser les investisseurs à apporter leur dette?
Il y a certainement une part d'intox. Quelques investisseurs hésitent encore à apporter leurs emprunts Grecs. Principalement ceux qui ont acheté des CDS, ces contrats d'assurance qui permettent de se couvrir en cas de défaut. Eux ont tout intérêt à ce que la Grèce fasse faillite pour que leurs contrats d'assurance soient activés. Tout cela est très complexe car en fait les intérêts des différentes catégories de détenteurs de dettes grecques sont très divergents.


Alors faillite ou pas faillite ?
On joue avec les mots car de fait la Grèce est déjà en faillite puisqu'elle ne peut pas rembourser l'intégralité de sa dette. Mais les mots sont importants car si l'échange est volontaire, même avec un pistolet sur la tempe, on n'est pas techniquement dans un cas de faillite. La Grèce a mis hier toutes ses forces dans la balance avec sa menace de défaut. On n'est donc pas à l'abri d'une bonne surprise…

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