Le référendum grec fait dégringoler les Bourses
Le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé l’organisation d’un référendum en Grèce afin d’approuver l’accord conclu la semaine dernière au sommet européen pour effacer une partie de la dette publique grecque. Résultat : les Bourses dégringolent.
Les Bourses européennes dégringolent ce mardi matin, plombées notamment par le plongeon des valeurs bancaires, les investisseurs étant à nouveau inquiets pour la zone euro après la décision de la Grèce d’organiser un referendum sur le plan d’aide décidé à Bruxelles.
A l’ouverture, la Bourse de Paris affichait un recul de 1,89%, Francfort de 3,37%, Londres de 1,71%. La Bourse de Madrid chutait de son côté de 2% et Milan de 3%. Une trentaine de minutes après le début de la séance, toutes ces places financières accentuaient leur pertes, notamment Paris (-3,28%)
L’Asie n’a pas échappé à la morosité, la Bourse de Tokyo cédant 1,70%, Hong Kong 2,49%, tandis que Shanghai parvenait à finir à l’équilibre.
La réapparition des inquiétudes concernant les dettes publiques dans la zone euro a également déprimé la Bourse de New York lundi soir, le Dow Jones perdant plus de 2%.
Ce referendum « a pris les marchés par surprise et les a choqués », a souligné à Paris le courtier IG Market dans sa note quotidienne.
« Que va-t-il se passer si le peuple dit Non? Le risque est que la communauté internationale coupe l’arrivée d’argent et que le pays finisse par quitter l’euro. Il y a de quoi inquiéter sérieusement les investisseurs », a commenté à Francfort Christoph Weil, analyste de Commerzbank.
La volonté grecque contre tous
« La volonté du peuple grec s’imposera à nous », a déclaré lundi, Georges Papandréou au groupe parlementaire socialiste, tout en indiquant aussi qu’il allait demander un vote de confiance au Parlement sur l’accord sur la dette.
Les Grecs « veulent-ils l’adoption du nouvel accord ou le rejettent-ils ? Si les Grecs n’en veulent pas, il ne sera pas adopté », a déclaré le Premier ministre.
Des manifestations se sont déroulées vendredi dernier dans de nombreuses villes à travers le pays, à l’occasion des célébrations de la fête nationale, pour protester contre la politique d’austérité du gouvernement socialiste et les conséquences de l’accord européen qui donnent aux créanciers plus de contrôle sur la politique budgétaire du pays, faisant craindre à certains une perte totale de souveraineté.
Les Grecs ne veulent pas de l’accord, selon un sondage
Un sondage paru le week-end dernier montre qu’une majorité de Grecs jugent les décisions du sommet négatives, 12,6 % seulement les jugeant positives. Le sondage, mené par l’institut Kapa Research pour le journal To Vima, a été mené auprès de 1.009 personnes.
Georges Papandréou dispose d’une majorité de 153 députés au parlement (sur 300 sièges) mais fait face à une montée des oppositions au sein de son propre parti.
Jeudi dernier, au terme d’un sommet marathon, les dirigeants européens ont trouvé un accord avec les banques pour effacer une partie de la dette grecque détenue par les banques créancières du pays.
L’accord conclu avec les banques porte sur un renoncement de 50 % de leurs créances, soit cent milliards d’euros sur un total d’endettement public du pays de 350 milliards d’euros.
Nouveaux soutiens internationaux
Athènes recevra en outre de nouveaux prêts internationaux de 100 milliards d’euros également d’ici fin 2014, dans le cadre d’un programme qui remplace celui de 109 milliards d’euros décidé en juillet par l’UE et le FMI.
Par ailleurs, dans le cadre de l’accord, 30 milliards d’euros sont réservés aux banques grecques, qui vont beaucoup souffrir de l’opération d’échange de dettes à 50 % de leur valeur, étant les plus grosses détentrices d’obligations souveraines grecques.
En échange, le pays doit accepter un vraisemblable renforcement des contrôles sur sa politique budgétaire, jusqu’à présenté contrôlée tous les trois mois par une « troïka » où sont représentés les trois principaux créanciers du pays : Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international.
A l’issue de l’accord jeudi, le gouvernement grec a indiqué que des membres de la troïka seraient désormais en permanence en Grèce.
La dette de la Grèce s’élève à 350 milliards d’euros, soit environ 160 % de son PIB. Selon les termes de l’accord, la dette devrait être ramenée à 120 % du PIB d’ici 2020.
Comment, voulez-vous que le peuple soit d' accord avec ce référendum ? Seulement le pourquoi Papandréou en est arrivé à demander ( un peux tard ) ce référendum, tous simplement car il se trouve au bord du gouffre qu' il a creusé lui même, car bien avant d' arriver à cette situation actuelle, catastrophique pour son peuple, qui à ce jour sont taxés à mort par les nouvelles réglementations, retrait complet des allocations familiales, diminution de 50% des salaires, 23 % de TVA sur TOUT et maintenant les autres pays européens en veulent encore plus.MAIS la faute en revient à tous les politiciens Grecs pourquoi ? Car avant de demander de l' aide à l' Europe, la Chine était d' accord d' aider ce pays avec beaucoup moins d' intérêts et pas des moindres, mais à ce moment bien qu'ils vendirent une grande partie du port ( Le Pirée) à ces derniers, d' ou le rapport évidemment soit resté dans quelques poches autres que pour servir à sauver le Pays, tout comme l' aéroport d' Athènes appartient pour de nombreuses années à l' Allemagne alors que ce dernier ( normalement sauf si arrangement encore fait sans connaissance du peuple Grec) doit encore des milliards d' euros, pour les réparations, dégâts datant de la guerre de 1940. Mais bien évidemment les politiques Grecs ont préférés signer en accord avec EU, de prendre l' argent de cette dernière avec des intérêts beaucoup plus élevés et de signer, afin de les avoir de ne pas en demander à d' autres pays. Tout comme rien que les intérêts de l' Allemagne auraient pu en ce temps là, bien suffit à régler ses problèmes financiers, là aussi l' Allemagne c' est bien arrangée à faire en sorte que sa dette n' ait aucun rapport avec l' aide demandée à l' EU. Comme quoi, tous ces politiciens qu'ils soient Grecs, Chinois, Allemands ou autres, ne retirons pas les nôtres du lot, sont tous à mettent dans le même sac, car de pareils arrangements, ne se font pas sans que cela ne rapporte à tous les gouvernements. Alors où donc sont ils passés ces milliards de dessous de tables ? A tout les gouvernants qui de plus ne les ont pas évidemment mit dans leurs banques territoriales mais bien à l' abri, dans les paradis fiscaux tout comme bien partout, n' avons nous pas lu il y a peut les fortunes cachées de Kadaphi, de Moubarak et de bien d' autres encore que nous ne savons, nous pauvres peuples qui ne servons que pour payer et encore payerons ainsi que nos enfants. Ils nous prennes vraiment TOUS autant qu'ils sont, à nous prêcher la faillite et à nous, de serez notre ceinture pour que tous ces voleurs richissimes à ne savoir compter leurs avoirs bien à l' abris. En conclusion, nous voici tous les peuples en pleine troisième guerre, la guerre ECONOMIQUE. Et ce la faute à qui ????
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