L’idée est dans l’air depuis des années, mais le stade du vœu pieux semble dépassé. Hier soir, le conseil communal a décidé de commander une étude de faisabilité sur la construction d’une passerelle cyclo-piétonne entre Namur et Jambes.
Cette étude, pour laquelle un budget de 96 800 € est dégagé, devra aborder les aspects techniques et architecturaux.
Objectifs, a expliqué l’échevin Arnaud Gavroy : améliorer le lien entre les deux cœurs de la ville, renforcer la mobilité piétonne et cyclable, créer une image de modernité contribuant à l’image touristique de la ville.
L’étude devra proposer trois sites possibles pour une telle passerelle, entre le pont de Jambes et celui des Ardennes. Au moins un de ces sites devra démarrer du Grognon et un autre des abords de l’hospice d’Harscamp, donc en aval du confluent.
Point important : l’esthétique. La silhouette de la passerelle devra s’harmoniser avec le contexte environnant : les deux ponts existants, la Meuse, la citadelle. L’ouvrage devra constituer une attraction touristique nouvelle, mais aussi permettre aux touristes de découvrir et photographier Namur depuis des points de vue nouveaux.
L’auteur de l’étude devra se pencher sur la question de l’ancrage de l’ouvrage du côté jambois, évitant si possible les expropriations mais aussi les vues sur les propriétés de particuliers.
Enfin, il faudra aborder les questions techniques (longueur – de 85 à 115 m -, hauteur laissant passer les bateaux), et les coûts.
Restera alors à faire des choix parmi les propositions sur la table, puis à trouver un financement, en essayant d’y impliquer au maximum la Région wallonne.
Commentaire mi-figue mi-raison de Jean-Louis Close (PS) : oui, il est pour ce projet de passerelle. Mais il trouve le coût de l’étude (près de 100 000 €) assez élevé et estime que la Région aurait dû y être davantage associée. Il trouve aussi qu’on ne doit pas hésiter, que c’est du Grognon que doit démarrer la passerelle et non de plus en aval. C’est pourquoi le PS s’abstient au vote.
Réplique de l’échevin Gavroy : «ce que nous voulons, c’est avoir l’ambition de réaliser quelque chose de beau. Pour donner une image nouvelle. »¦