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mercredi 31 août 2011

Désolé, nous ne pouvons envoyer d' ambulance dans votre région !!!!

Histoire de mon voisin et ami, Frank.

Imaginez une Quinta, une maison d'hôte
portugaise au bord d'un lac, au milieu de
nulle part, avec 6 bénévoles.

Nous avions tous beaucoup travaillé
dans le jardin.

Je me sentais fatigué alors je suis
allé me coucher (avec mon téléphone
portable parce que j'attendais un
appel), tandis que le reste de l'équipe
faisait une petite fête dans la chambre
voisine.

J'ai pris un bon bain chaud et en
sortant de la baignoire je me suis
effondré sur le plancher.

J'étais incapable de respirer et une
douleur insupportable m'écrasait la
poitrine à gauche.

«Whoops, pensai-je, ça ressemble bien
à une crise cardiaque. Quelle chance
d'avoir mon téléphone qui a le
numéro de mon médecin en Algarve en
mémoire! Je l'appelle et lui murmure mes
symptômes - j'étais incapable de parler
normalement.

«Oui, dit-il, c'est votre coeur, mais
je ne peux pas venir: c'est trop loin,
j'arriverai trop tard. Vous avez
vraiment besoin de vous rendre dans
un hôpital le plus vite possible.»

Pendant tout ce temps, j'ententais mon
équipe s'amuser dans la pièce d'à côté.
Comme nous avons 2 lignes, j'ai eu
l'idée de leur téléphoner.

Dring... dring... J'ai entendu la
sonnerie, puis des voix déjà ralenties
par l'alcool dire : «Ne réponds pas, ça
doit être pour Frank».

J'appelle donc les urgences
nationales, le 999.

Il faut vous souvenir: je suis
toujours sur le plancher, je ne peux pas
respirer. Je suis seulement capable de
murmurer. Pas mal stressé, conscient de
la gravité de la situation et je
commence à me demander si je vais revoir
le jour.

Soyez attentif parce que la suite est
un vrai gag.

Dring... Dring, "Service des urgences,
que puis-je pour vous?"

"Bonsoir, je ne me sens pas bien.»
Et j'explique le problème.

«Bon, OK, donnez-moi votre adresse et
nous vous envoyons immédiatement une
ambulance.» Je leur donne l'adresse.

«Aaah, désolé, mais nous ne pouvons
pas envoyer des ambulances dans votre
région»

«Vous plaisantez? Vous n'êtes
pas le numéro national des urgences?»

«En effet, vous avez tout à fait
raison, mais nous ne pouvons pas envoyer
d'ambulance dans votre coin.»

Un tantinet perplexe, mais ne voulant
pas me le mettre à dos, je demande «D'aprés
mon médecin si on ne m'emmène pas
rapidement à l'hôpital, je vais
probablement mourir»

«J'en suis désolé. Vous pouvez
essayer les sapeurs-pompiers locaux, ils
vont probablement vous envoyer une
ambulance».

«Vous ne pouvez pas leur transférer
mon appel?»

«Non».

«Pouvez-vous les appeler?»

«Non je ne suis pas autorisé. Vous
devez les appeler vous-même.»

«Mais je n'ai as leur téléphone!»

«Prenez un papier, un crayon et
notez-le.»

«Excusez-moi, mais il me semble que
vous ne comprenez pas la situation. Je
suis cloué au sol, je ne peux pas
bouger, je respire à peine et je suis
seul. Comment voulez-vous que je prenne
un crayon et un papier?»

«OK. Bon eh bien si vous ne pouvez pas
prendre un papier et un crayon, vous
allez devoir mémoriser le numéro. Prêt?
On y va : 283882171. Bonne nuit.»

Click.

Eh bien, la chance a voulu que je
retienne le bon numéro et 45 minutes
plus tard, toujours cloué au sol, j'ai
entendu l'ambulance arriver.

En attendant j'avais téléphoné à
quelques-uns de mes proches et à ceux
qui comptent pour moi et je leur a dit
au revoir. Sérieusement je ne
m'attendais pas à survivre. C'était
vraiment amusant, comme si je pouvais
parler d'outre-tombe - ma soeur a même
envoyé un fax à notre numéro de fax pour
le cas où un de mes fêtards ait l'idée
de jeter un coup d'oeil au bureau, mais
malheureusement, pas de réaction.

Revenons à l'action.

Toc, toc. "Bonsoir. Nous avons été
appelés pour transporter une personne
malade»

«Personne n'est malade ici, mon ami,
on vous a donné une mauvaise adresse»

«En êtes-vous sûr?»

«Évidemment que j'en suis sûr,
regardez: nous sommes tous parfaitement
OK»

«Mais nous avons eu un appel
téléphonique d'une personne ayant une
crise cardiaque»

«Désolé mon gars, c'est vraiment une
mauvaise adresse. Ici C'est Quinta do
Barranco da Estrada»

Vous ne pouvez pas imaginer mes
pensées quand j'ai entendu cette
conversation à peine à 10 mètres de moi.

J'étais fichu.

Et là j'ai eu un coup de chance
incroyable.

Le chauffeur de l'ambulance a insisté.

«Oui, c'est bien l'adresse qu'on nous
a donnée. Pouvez-vous vérifier s'il y a
une autre personne ici?»

«Eh bien, il y a seulement Frank et il
est allé se coucher»

«S'il vous plaît pouvez-vous vérifier
qu'il est OK? J'attends.»

10 minutes plus tard, j'étais sur une
civière, regardant san doute pour la
dernière fois les plafonds de ma Quinta,
de mon paradis. J'arrive à l'hôpital
local - 45 mn - et ils ne me trouvent..
rien.

«Vous devrez aller à l'hôpital
principal de Beja, (une heure dans le
sens opposé), demain pour passer des
radios - juste pour être sûr. Ah mais
j'y pense, demain ils sont en grève! Nous
allons vous obtenir un examen ce soir...»

Dans l'ambulance une fois de plus et
ensuite j'ai passé la nuit dans le
corridor extérieur de l'unité «rayons
X». Même diagnostic: «tout va bien».

Le lendemain, plus de douleur, j'ai
embarqué mes radios et suis descendu en
Algarve voir mon médecin.

«Bonjour Frank, alors, ces radios?
Laissez-moi regarder... Hum, ils vous
ont laissé sortir avec ça?»

Et il me montre, avec un double
décimètre, que mon coeur est dilaté de
25 %...

Finalement j'ai survécu, et les
médecins m'ont confirmé ce que je savais
déjà : que je suis un type sympa au grand
coeur!

Publié avec la permission de:

http://clicks.aweber.com/y/ct/?l=K5mCE&m=1h5kGhPuWkYtFY&b=ftMkIAb7T1RjT9qryqdMgQ

l'origine: www.cpositif.com


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